Les Vignerons Indépendants de France plaident pour une reconsolidation de la dette bancaire du secteur vins.
Le 9 octobre dernier, la Ministre de l'Agriculture Annie Genevard, a confirmé la mise en place de la transformation des Prêts Garantis par l'Etat (PGE), en prêts bonifiés à 2.5%.
Les premiers échanges sur le sujet ayant été enclenchés par la Confédération il y a 18 mois, Jean-Marie Fabre, le président des Vignerons Indépendants de France, affirme qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour les vignerons, même si la mesure arrive tardivement.
Depuis le 1er octobre, le dispositif de rachat de PGE est possible dans les réseaux bancaires l'ayant validé, à savoir la BPCE (Banque Populaire Caisse d'Epargne) et le Crédit Agricole. Le Crédit Mutuel, lui, propose un outil similaire indépendant du dispositif d'Etat.
Le Gouvernement travaille également sur le projet d'un prêt de trésorerie garanti par l'Etat pour les entreprises Agricoles en difficulté. Selon Jean-Marie Fabre, le dispositif est intéressant mais ne pourra bénéficier qu'à peu de vignerons, car la majorité ont déjà des encours bancaires très importants.
Pour aller plus loin dans la réflexion, la Confédération plaide plutôt en faveur d'un outil de consolidation bancaire, dont les coûts seraient atténués par la prise en charge des garanties par l’Etat, via la BPI (Banque Publique d'Investissement) et qui permettrait aux vignerons de bénéficier d'un étalement. Ce dispositif serait d'autant plus intéressant, qu'il couterait peu à l'Etat et donnerait un beau coup de pouce aux entreprises de la filière vins, vectrice d'apport pour les caisses de l'Etat (6.5 milliard d'euros de recettes fiscales et un chiffre d'affaires de 92 milliards d'euros).
Commentaires
Enregistrer un commentaire